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Origine des virus informatiques : les créateurs et leur histoire

Les virus informatiques, ces programmes malveillants qui perturbent nos systèmes, ont une histoire fascinante. Tout commence dans les années 1970 avec des étudiants passionnés d’informatique, comme Bob Thomas et son ‘Creeper’, le tout premier virus. Leur motivation? Tester les limites de la technologie.

Plus tard, dans les années 1980, des programmeurs comme Fred Cohen approfondissent le concept, démontrant que les virus peuvent se propager rapidement. Les motivations évoluent: curiosité intellectuelle, désir de prouver ses compétences, voire intentions malveillantes. Ces créateurs, souvent jeunes et brillants, ont marqué l’histoire numérique à jamais.

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Les premiers créateurs de virus informatiques

Les prémices de l’origine des virus informatiques remontent à 1971. À cette époque, Robert Thomas, un ingénieur chez BBN Technologies, développe le premier virus expérimental, nommé Creeper. Ce programme, conçu pour le réseau ARPANET, affichait le message ‘I’m the creeper, catch me if you can!’ sur les terminaux infectés.

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Face à cette menace naissante, Ray Tomlinson, célèbre pour l’invention de l’e-mail, crée le premier programme antivirus nommé Reaper pour éradiquer Creeper. Cette bataille entre virus et antivirus marque le début d’une guerre numérique qui perdure encore aujourd’hui.

Dans les années 1980, les virus informatiques prennent une nouvelle dimension. En 1986, deux frères pakistanais, Basit et Amjad Farooq Alvi, développent Brain, le premier virus de plateforme PC. Leur objectif? Protéger leurs logiciels contre le piratage. La même année, à l’université Lehigh, un autre virus, Lehigh, fait son apparition, suivi en 1987 par Jerusalem à l’université hébraïque de Jérusalem.

Ces premiers créateurs, souvent motivés par la curiosité et la volonté de repousser les limites de la technologie, ont sans le savoir initié une ère de cybermenaces. Leur histoire nous rappelle que la technologie, aussi avancée soit-elle, reste vulnérable aux esprits inventifs et parfois malveillants.

Les motivations derrière la création des virus

Les motivations des créateurs de virus informatiques sont variées. Parmi elles, le jeu Core War publié en 1984 dans Scientific American figure en bonne place. Conçu par Victor A. Vyssotsky, Robert Morris Sr. et M. Douglas McIlroy, ce jeu consistait à écrire des programmes autoreproducteurs capables de prendre le contrôle de la mémoire centrale de l’ordinateur adverse. Cette compétition, bien que ludique, a inspiré de nombreux programmeurs à développer des logiciels malveillants.

D’autres motivations incluent la volonté de démontrer une faille de sécurité ou de protéger des créations originales. Les frères pakistanais à l’origine du virus Brain cherchaient ainsi à protéger leurs logiciels contre le piratage. Ces motivations sont donc parfois légitimes, mais les conséquences peuvent être désastreuses.

Il faut aussi mentionner le rôle de Leonard Adleman, informaticien et spécialiste en biologie moléculaire, qui a attribué le terme « virus informatique ». En observant les similitudes entre la propagation des virus biologiques et celle des programmes malveillants, il a contribué à populariser cette terminologie.

Les motivations derrière la création des virus ne se limitent pas à la curiosité ou à la protection de logiciels. Elles incluent aussi des intentions malveillantes telles que le vol de données, le sabotage et l’extorsion. Avec l’évolution des technologies, les raisons de créer des virus se diversifient, rendant la tâche des experts en sécurité informatique toujours plus complexe.

virus informatiques

Évolution des virus informatiques à travers les décennies

L’évolution des virus informatiques est marquée par des étapes clés qui ont transformé le paysage de la cybersécurité. Dès les années 1980, des entités comme le C.E.R.T. (Computer Emergency Response Team) ont été créées pour prévenir et traiter les incidents informatiques. La Wildlist Organisation recense les virus en circulation, facilitant ainsi leur suivi et leur étude.

Dans les années 1990, l’apparition des virus polymorphes, capables de modifier leur code pour échapper aux antivirus, a marqué un tournant. Le célèbre virus Melissa, diffusé par e-mail en 1999, en est un exemple. Cette période voit aussi l’émergence des chevaux de Troie et des vers informatiques, ces derniers étant particulièrement redoutables pour leur capacité à se reproduire rapidement à travers les réseaux.

Les années 2000 sont marquées par des attaques de plus en plus sophistiquées et ciblées. Les vers informatiques tels que ILOVEYOU et Code Red ont montré la vulnérabilité des systèmes d’information. Des institutions gouvernementales comme le F.B.I. et la C.I.A. deviennent des cibles potentielles, mettant en lumière la nécessité de renforcer les mesures de sécurité.

Les années 2010 voient l’essor des ransomwares, avec des attaques célèbres comme WannaCry en 2017, qui a paralysé des milliers d’entreprises et d’institutions dans le monde entier. Ces virus chiffrent les données des victimes et exigent une rançon pour les déverrouiller, illustrant une nouvelle forme de cybercriminalité.

Face à cette menace croissante, les experts en cybersécurité continuent d’innover pour concevoir des solutions toujours plus efficaces. Les avancées en intelligence artificielle et en apprentissage automatique promettent de nouvelles armes contre les logiciels malveillants.

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